Publié dans Politique

Prétendus « sujets Bacc » - Deux facebookers arrêtés

Publié le lundi, 15 juillet 2024

La préparation va bon train pour les épreuves du Baccalauréat qui se déroulera à partir du 22 juillet sur tout le territoire national. D'après le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur Fidiniavo Ravokatra, les  mesures de sécurité ont été renforcées, cette année, vu les difficultés rencontrées par les candidats l’année dernière avec la fuite de sujets et le délestage.

« Afin que cette situation ne se reproduise plus, notre département ministériel travaille avec le Gouvernement, les préfectures de police, les chefs du District pour la surveillance et la distribution des sujets dans tous les centres d’examen », rassure le ministre, durant une interview, hier. Et de poursuivre que des mesures particulières sont prises concernant l'emballage, le transport et la distribution des sujets au niveau des centres d’examen dans tout Madagascar.

Concernant les prétendus « sujets Bacc », que certaines personnes publient sur les réseaux sociaux, le ministre a avancé que des administrateurs de groupe sur Facebook ont été arrêtés, dimanche dernier dont le groupe « Baccalauréat 2024 », « Manampy Antsika ». Ils seront déférés très bientôt, tandis que d'autres sont encore activement recherchés à Antananarivo, Fianarantsoa, Toamasina et Mahajanga. Des mesures seront prises conformément à la loi pour ceux qui propagent des « sujets probables » sur les réseaux sociaux.

Les candidats sont encouragés à ne pas être induits en erreur par ces personnes malveillantes et à ne pas être tentés, et les parents sont aussi encouragés à faire de même et de ne pas pousser leurs enfants à la tentation.

Environ 218 359 candidats passeront l’examen du Baccalauréat dont 80 435 inscrits à Antananarivo. 207 097 d'entre eux sont inscrits au baccalauréat général et 11 262 au baccalauréat technologique, professionnel et technique. Grâce au logiciel Baccdata 2024, il est possible de voir en détail la réalité de chaque salle d'examen : le nombre d'étudiants, l'éclairage et la gestion en général.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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